AUGUSTIN, INE, adj. et subst.,AUGUSTIN (SAINT), subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST.
A.− Subst. 1. masc.
xives. hist. relig. « religieux qui suit la règle de saint Augustin » (
Le Muisis, éd. Kervyn de Lettenhove, I, 243 ds T.-L. : Ch'est des ordenes qui ne sont mie rentees, qu'on appelle Mendians,
Augustins, Jacobins, Freres-Meneurs et toutes les autres ordenes mendians);
2. fém. 1680 «
id. » (
Rich. :
Augustines. Religieuses qui suivent la règle de S. Augustin. Filles de S. Augustin).
B.− Adj. xviiies. « de saint Augustin » (allus. à sa doctrine sur le gouvernement divin des libertés, grâce, prédestination) (Voltaire ds
Lar. 19e: La grâce agit, cette
augustine grâce Dans son esprit porte un jour efficace).
Du nom de st Augustin (354-430), évêque d'Hippone, introducteur du monachisme dans l'Afrique romaine, rédacteur, pour une communauté de femmes d'Hippone, d'une lettre considérée dès lors comme une règle (
Patrologie lat., t. 33, col. 960-65) et qui exerça une grande infl. sur le développement de la discipline monastique en Occident (
Théol. cath. col. 2472
sq.).